Du 17 au 21 juin, c'est la semaine de la qualité de vie au travail. Un sujet dont les solutions relèvent, certes, principalement de l'entreprise-employeur (conditions de travail, temps de travail, dialogue social, méthode de management...), mais sur lequel chaque collaborateur peut aussi agir.
Voici 10 pistes à creuser - séparément ou conjointement - pour contribuer à son propre bien-être.
1 - piloter son organisation de temps
Si le temps est un fort facteur de stress, le structurer est une condition indispensable pour reprendre la maîtrise - et s'apaiser. Optimiser ses phases de travail en fonction des variations de
la concentration au cours de la journée, travailler en séquences homogènes, prioriser les tâches sont autant d'étapes indispensables. D'ailleurs, la thématique QVT 2019 n'est-elle pas autour de
la performance ?
Au fait, connaissez-vous nos conférences ou formations pour optimiser sa gestion du temps ?
2 - limiter les distractions
Qu'il s'agisse de dérangements externes (bruits, interruptions, notifications...) ou de distractions internes (envie de souffler, besoin de penser à autre chose...) ces perturbations peuvent être atténuées pour plus d'attention, plus d'efficacité, et surtout moins de fatigue. Car ce sont de véritables voleuses de temps : chaque interruption nécessite ensuite plusieurs minutes pour revenir efficacement à ce qu'on était en train de faire. Que de temps perdu en fin de journée !
3 - travailler sa concentration
Une fois les distractions limitées, il faut être apte à se reconcentrer. De nombreuses techniques de sophrologie, de pleine conscience, ou issues de la méthode Vittoz, le permettent rapidement. Apprenez-les, vous ne pourrez plus vous en passer ! En un atelier de deux heures, vous saurez tout pour vous reconcentrer.
4 - veiller à un bon équilibre vie professionnelle/vie privée
Même si certains postes (ou certaines périodes de l'année) exigent une certaine continuité dans l'action, faire un vrai break, laisser ses dossiers au bureau (et les pensées qui y sont associées) est nécessaire pour faire le vide et récupérer. Ceci suppose aussi une juste utilisation des outils numériques. Une bonne récupération est le gage d'une efficacité optimale le lendemain. Si vous culpabilisez à cette idée, travaillez à prendre du recul. Un coaching sophrologique peut vous y aider.
5 - entretenir des relations apaisées avec ses collègues
Les conflits ou la confrontation à des émotions contradictoires sont des sources d'insatisfaction et de frustrations. La communication reste le meilleur remède aux malentendus et autres interprétations. Au travail, on ne se choisit pas toujours, et on ne peut pas s'entendre avec tout le monde, mais il est important de se respecter mutuellement. Notre conférence "Découvrir l'intelligence émotionnelle" est une bonne entrée en matière sur le sujet. Vous manque de temps ? Pas de problème, on vous la propose sur l'heure du déjeuner, ou de bon matin !
6 - faire des pauses efficaces
Les pauses ne sont pas une perte de temps ! Elles aident au contraire le cerveau à optimiser son fonctionnement dans la clairvoyance et la justesse. Se poser pour boire un verre d'eau en conscience, faire une pause de respiration, pratiquer la sieste-flash...permet de disposer à nouveau et pleinement de tous ses moyens. Découvrez l'un de nos podcasts qui vous présente 3 techniques pour faire retomber le stress en 3 minutes ! Une des nombreuses séquences de notre salle de relaxation virtuelle.
7 - traiter son corps avec bienveillance
Il n'est pas que le moyen de locomotion de votre cerveau. Il faut d'abord lui apporter ce dont il a le plus besoin : de l'eau, de l'oxygène (ne travaillez pas en apnée !). En faisant un déjeuner reconstituant et suffisamment long (20 minutes, c'est un minimum). En maintenant une activité physique, surtout quand on travaille longtemps assis (on se lève une fois par heure, on prend les escaliers plutôt que l'ascenseur, on descend une station plus tôt le matin pour marcher un peu...). En apprenant à respirer correctement. Et en limitant les faux-amis de la journée : café en excès, sucreries ou pause-cigarette.
8 - chercher la reconnaissance
La reconnaissance n'est ni de l'orgueil, ni de la vanité. Elle est le "retour sur investissement psychologique" de notre implication au travail. Rendre visible son travail, accepter les encouragements, apprécier les félicitations sont nécessaires à l'épanouissement de toute personne qui travaille. Managers, pensez-y !
9 - se confronter à des émotions positives
On gagne à s'entourer de personnes positives car elles sont généralement stimulantes. On peut aussi rechercher les situations qui vont créer des émotions bénéfiques : nouvelle mission, nouveau poste, reprise d'une formation... Si les rituels structurent le temps, la routine est source d'ennui et de démotivation. Sortir du cadre peut ramener de la spontanéité et de vraies satisfactions.
10 - prendre du recul
Trop d'implication peut nuire au résultat. Il est parfois bon de relativiser les enjeux, les attentes ou la pression que l'on s'inflige à soi-même. Quand on se sent débordé par ce que l'on vit au travail, prendre l'avis d'un collègue (sur la manière dont il perçoit la situation) ou les conseils d'un professionnel (psychologue, médecin, thérapeute) aide à reconsidérer un évènement, ses conséquences et son propre positionnement. Le coaching sophrologique sert aussi à cela.
Belle semaine et bon travail !